[VtR] [Chapitre 1] Que c'est triste Venise

Ne repérant rien de particulier aux alentours, je me détends un peu voyant que la situation n'est finalement pas tendue.

" Cela me convient tout à fait également. Je me nomme Goran Spahic et je vous remercie pour votre proposition monsieur... Mais puis-je vous demander votre nom ? Que je sache qui remercier. "

"On m'appelle Roberto, simplement Roberto. Allez, en route !"

Roberto vous fait la conversation en chemin, si vous ne lui demandez rien de particulier, il ne parlera que de la pluie et du beau temps. Vous finissez par arriver devant une grande maison à deux étages.

"C'est ici que nos chemins se séparent. Souhaitez le bonsoir au maître du protocole de ma part. Au revoir et bon séjour."

Ayant du mal à croire en la bonté gratuire de la plupart de mes semblables, je reste persuadé pendant tout le trajet que l'italien va chercher à en apprendre plus sur notre venue en ces lieux. Mais il semble finalement que ce n'était pas le but. Je le remercie donc et le regarde s'éloigner avec un peu d'étonnement dans le regard.



Oui, faisons ainsi Rose. Ca ne devrait pas être trop compliqué de jouer le garde du corps de jeunes amoureux si je ne peux parler. C'est de toute façon rarement ce qu'on attend d'un vigile.

Vous sonnez donc. Une femme en tenue de servante vient vous ouvrir après une ou deux minutes d'attente. Elle doit avoir dans la soixantaine et semble être las de la vie.

Servante (en italien) : "Madame, messieurs, bonsoir. Que puis je pour vous ?"

Julian continua a avancer vers la servante Rose au bras. il observe les lieux en quête d'un renseignement sur l'hôte de ces lieux. Quelque part, même si le doute est léger, il se demande si il est arrivé à destination:

"Buena sera. Siamo venuti a vedere il Sig. Sangiovanni."

La porte s'ouvre plus grandement et la servante vous fait signe de rentrer. Une servante apparaît et vous prends vos manteaux.

Servante 1 (toujours en italien mais écrit ici en français car je ne maîtrise pas cette langue en vrai) : "Bien sûr, qui dois je annoncer et quel est le motif de votre visite ?"

Avec un sourire charmeur, Julian lui répondit avec aise.

"Mi chiamo Julian kent"

Petite courbette. Il passe le bras dans le dos de Rose et la fait un peu avancer.

"Queste sono mia compagna Rose e nostro protettore Szabolcs Safar."

Il lutte quelques instants sur les deux derniers mots...

"siamo venuti incontrare con Signore Sangiovanni per discutere di Marietta, una amica commune"

(en italien) "Bien sûr, je vais de ce pas allez le prévenir. Si vous voulez bien attendre dans le petit salon."

Elle vous emmène dans une petite pièce très bien entretenu disposant de luxueux fauteuils. Vous attendez dix bonnes minutes, puis elle reparaît.

(en italien) "Monsieur Sangiovanni vous attends."

Vous suivez la servante dans un couloir et vous arrivez devant la porte de ce qui semble être un petit bureau. La servante ouvre la porte et s'incline.

(s'adressant vers l'intérieur, en italien) "Vos visiteurs, monsieur."

Puis elle s'en va, vous laissant seule face à un homme bien habillé, les cheveux noirs et les yeux marrons. Vous ne ressentez pas la Teinte du Prédateur.

(en italien, d'un ton blasé) "Laissez moi deviner, vous êtes là pour l'urne ?"

Légèrement ennuyé par l'interruption de Rose, Julian reste sérieusement choqué par les dernières paroles de Sangiovanni.

"Une urne?"