[VtR] [Chapitre 1] Que c'est triste Venise

Après un rapide voyage, vous arrivez finalement en vu de la lagune de Venise. Mer, étangs, estuaires, torrents se rejoignent ici en ce qui vous semble être une grande étendue d'eau criblée de bandes de terre à sa surface. En passant à travers les divers marais salants qui bordent la capitale vénitienne, vous dérangez plusieurs oiseaux de mer qui s'envolent dans la nuit. Finalement, vous arrivez en vue de Venise.

L'argent n'étant pas un problème, vous pouvez vous permettre de garer votre voiture près de la ville elle-même. La ville de Venise est, vue de l'extérieure, majestueuse. Vous êtes une exception parmi les Damnés, vous voyagez, mais il s'agit très franchement de la première fois où vous avez grâce à vos voyages la chance d'entrer dans une ville d'une telle renommée.

Dés que vous sortez de la voiture, vous constatez que vous n'êtes pas seuls. Même en cette période d'hiver et du guerre, de nombreux touristes viennent explorer Venise, et comme pour Paris, la ville est aussi faites pour être explorer de nuit.

L'approche de la cité de Venise me rend quelque peu nostalgique.

* L'adriatique ... est de l'autre coté de cette étroite mer, ma terre natale. Cela fait si longtemps que je n'y suis plus retourné ... *

Je reste un peu absent durant les dernières minutes avant d'arriver et je conduis donc silencieusement jusqu'à ce que nous n'atteignons les faubourgs de la ville où nous pouvons nous garer.

Et maintenant ? Par ou commences t'on ? Trouver un hôtel pour la journée ou bien aller nous présenter directement aux caïnites locaux ?

"Comme il vous plaira. Allons nous plier rapidement aux règles en cour et nous pourrons enfin passer à notre mission"

Je refléchis un court instant à la question, semblant en soupeser mentalement les conséquences que cela impliquerait.

Oui bien sûr, il faut avant toute chose aller nous présenter au dirigeant local.
Mais je ne suis pas certain que cela serve notre but car nous allons devoir justifier notre présence. Dire la vérité risquerait de mettre pas mal de nos semblables sur le coup, à compter que ce ne soit pas déjà le cas bien sûr.

La vraie question est surtout de savoir ce que nous allons lui servir comme raison de notre voyage tout en restant crédibles.

Szab escissa un sourire a cette remarque. parler d'elle comme de quelqu'un d'irresponsable alors que c'etait ele qui pensait au responsabilité était ironique . decidement il etait content de ne plus surveiller l'autre pinbeche et de n'avoir plus à penser a autre chose qu'a proteger Rose.

Un peu sceptique quant aux raisons de notre présence proposées par la toréador, je hoche finalement la tête en signe d'assentiment.

" Je ne suis pas convaincu que cette le maître des lieux accepte cette histoire sans se douter de quoi que ce soit, deux gardes du corps pour une toréador, cela me paraît être beaucoup. Mais de toute façon, je n'ai pas mieux à proposer.
Puis même s'il se doute que nous lui cachons quelque chose, le vampire dirigeant devrait quand même nous laisser relativement tranquille. Il faudra juste faire attention à ne pas nous attirer des problèmes avec nos semblables en ville. "

Alors que j'allais appeler un gondolier pour nous mener à la résidence du dirigeant, je me ravise et reviens vers mes compagnons.
" Savez-vous qui est le vampire prince de cette ville et surtout où nous pouvons le trouver ? "

HRP : Je considère effectivement que vous avez fait quelques recherches sur la politique de la cité de Venise avant de partir de Paris. Par contre, vu le court laps de temps que vous avez eu, vous n'avez pu faire que peu de recherches (comprendre, vous n'aurez qu'un jet par joueur). A vous de me dire ce que vous avez cherchez à savoir, et par quel biais.

Venise est vraiment magnifique de nuit. Mais quel que soit le moment, elle reste grande, vaste, il y a des centaines d'endroits où un Elyseum pourrait se cacher.

Avant de partir, Julian s'était renseigné sur la situation vampirique sur place. Il avait pour cela consulté la bibliothèque de sa lignée... Les infos avaient été pour le moins instructives.

Alors que vous marchez sur la place, la Teinte du Prédateur se fait sentir. Un vampire d'une puissance équivalente à la votre s'approche. Vous résistez tous à la frénésie, avec plus ou moins de succès. Vous vous retournez tous vers lui. Il a l'apparence d'un jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux marrons. Ces traits sont très fins, et ces habits respirent le luxe. Il commence par vous parler en italien, seul Julian comprends : "Bonsoir, je ne vous avais jamais vu en ville avant. Vous êtes de nouveaux venus ?"

Dés que le vampire s'approche de nous, je me tiens sur mes gardes. Il doit être bien sûr de lui pour venir seul s'adresser à un groupe de vampires inconnus, d'autant qu'il ne semble pas être particulièrement plus puissant que nous. Il n'est donc certainement pas seul...

Ne comprenant pas la langue dans laquelle il s'adresse à nous, sûrement de l'italien, je préfère me concentrer pour tenter de repérer autour de nous ses confrères qui seraient embusqués en train de nous surveiller.

Szab' se tient aussi sur ses gardes, retenant un grognement , il n'aime pas etre détranger , pas du tout

Auspex pour les alentours... au cas où

Julian s'exprima en italien en espérant qu'il n'était pas trop rouillé.

"Mon nom est Julian Kent. Ma compagne Rose et moi, souhaitions visiter Venise. Notre cité n'est plus ce qu'elle était et profiter de la beauté de cité semblait une bonne idée. A ce propos, nous souhaiterions nous présenter a Marietta, le prince de la ville."

Un petit sourire se dessine sur le visage du jeune homme.

"Si vous voulez vous présentez à la Reine Marietta, il vous faudra d'abord passer par son très humble serviteur, Victorio Sangiovanni. C'est notre maître du protocole. Je peux vous y conduire si vous le souhaitez. A titre gracieux bien évidemment."

Je traduis a mes camarades pour voir leur réaction.

Surpris, le jeune vampire reprends en français :

"Ah, mais vous êtes français ? A votre accent, je vous aurais cru britannique."