Description du monde des Cendres

Qu'est ce qui à percuté notre planète ? Probablement des comètes, mais certaines rumeurs évoquent plutôt un gigantesque dragon de fer et de flammes. D'autres affirment que c'est la main vengeresse de Dieu qui s'est abattue sur l'ancien monde vaniteux, matérialiste et impie. A moins que ...

En tout cas, ce fut LA FIN DU MONDE.

Enfin ... plus précisément la fin de leur civilisation.

Pourquoi en dépit de leur toute puissance, ceux d'Avant n'ont ils pas été en mesure de faire face au choc ? Mystère.

En ce sombre jour, une grande déflagration retentit sur toute la planète et la terre trembla.

Un raz de marée d'une ampleur effroyable s'abattit sur les rivages, haut de plus de cent mètres et filant à six ou sept cents kilomètres/heure. Sur les côtes, constructions, humains, animaux furent immédiatement pulvérisés par le choc. La monstrueuse vague continua son chemin vers l'intérieur des terres, submergeant tout ce qui se trouvait en dessous de cent mètres d'altitude.

Le reflux laissa des milliers de kilomètres carrés de terres submergées par un limon salé de boues que le choc exceptionnel avait fait remonter des abysses.

La terre de fissura. Par les failles s'échappèrent les vapeurs et les scories de l'enfer. D'énormes nuages noirs, des essaims de cendres incandescentes colonisèrent le ciel. Alors en quelques jours le soleil disparut et ce fut la Grande Nuit. Elle dura une année. La terre se couvrit partout de glace ou de gel. La faim, le froid, la peur et le désespoir exterminèrent alors encore beaucoup d'êtres vivants. A peine quelques plantes survécurent à l'obscurité.

Une aube blafarde et voilée, à peine plus lumineuse que la nuit vint enfin. Mais le soleil restait impuissant à traverser les cendres qui flottaient dans l'atmosphère, et à réchauffer le sol. Alors vint le Grand Hiver qui dura neuf années. Les survivants, de plus en plus rares, se terrèrent dans des trous, essayant malgré tout de survivre. Peu y parvinrent.

Un jour, une aube plus brillante et plus chaude vint et l'hiver prit doucement fin. Ce fut l'Aube des Cendres. Ce fut la naissance de notre monde. c'était il y a 82 ans.

Contre la faim, la nuit noire, les angoisses et les incertitudes du lendemain, les survivants épars du monde des cendres étaient abandonnés à eux-mêmes. Pourtant, ni le courage, ni l'intelligence, ni même une obstination acharnée parfois jusqu'à la stupidité, n'étaient des outils suffisants pour atteindre un but suprême : exister.

Survivre, oui bien sûr, mais pour reprendre une dimension humaine, il fallait un allié qui ne fut, lui pas simplement humain, mais surnaturel.

Les dieux, les anges, les démons et toutes les autre tendances et opinions des ésotérismes les plus divers avaient de nouveau leur place au sein de l'humanité renaissante.

Puisant dans les souvenirs des plus anciens membres de leurs communautés, dans les livres laissés par les ancêtres ou encore dans leurs imaginations enfiévrés, les humains retrouvèrent le sens religieux. Croire c'est expliquer le monde tel qu'il est, tel qu'il est devenu. Aussi, rares sont ceux que les épreuves et les souffrances n'ont pas rendus religieux.
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Il existe à travers l'Europe des Cendres plusieurs courants religieux qui sont nés ou réapparus suite au grand Hiver :

- Les deux saintes églises apostoliques de la nouvelle ère. Celles-ci ont leur siège religieux basés à Ravenne en Italie et Avignon en France. Les deux se réclament comme étant la seule directement issue de l'ancienne église catholique apostolique et romaine du Vatican, elles sont donc toutes deux hautement rivales et ennemies.

- Le code universel d'harmonie Cosmique (les druides). Religion composée essentiellement de philosophes de guérisseurs et de scientifiques, ils parcourt les routes de Bretagne et de France depuis la forêt de Paimpont pour apporter leurs bienfaits à tout ceux qui en expriment le besoin.

- Le bouddhisme Mahâyâna

- L'Islam

- Les bergers rédempteurs du Seigneur. Dirigé par Raspoutine II, dont la devise est :"Dieu n'aime pas les couilles molles.

Et plusieurs autres courants mineurs, tels que le Judaïsme, les protestants, l'église Orthodoxe ou divers

La France c'est une vieille idée que la venue des cendres à rendue obsolète. Qui, aujourd'hui traversant la frontière de la CER à Saint-Aubin-Les-Elboeuf, se douterait que, jadis, Avant, la Seine coulait au beau milieu du pays et ne marquait nulle frontière.

Comme le reste de l'Europe, l'ancien territoire qu'on appelait France est nettement partagé en deux zones. Au Nord et à l'Est, la CER et Die Federation Europa font régner l'ordre sur une population recivilisée.

Au Sud, certaines métropoles régionales entretiennent sous leur loi des régions plus ou moins vastes. Dans ces espaces protégés règne une loi qui garantit plus ou moins bien la tranquillité des habitants. Mais dans les anciennes campagnes abandonnées et les ruines des villes où les arbres pionniers ont commencés à repousser depuis une cinquantaine d'années, des potentats locaux, de petites communautés farouches où des bandes d'errants font régner l'anarchie et le chaos.

Une bande côtière de plus ou moins cent kilomètres selon les reliefs, inondée par le raz de marée, submergée de vase salée, est devenue une sorte de toundra où seuls subsistent les éleveurs de moutons et les fouilleurs de ruines englouties. En effet, la vase en scellant des bâtiments entiers a préservé presque miraculeusement ce qu'ils contenaient.

Les grandes routes commerciales qui sillonnent le territoire traversent les déserts sans loi reliant les métropoles régionales les unes aux autres. De nombreux autres chemins moins bien marqués, parfois presque indécelable mènent à quelques repères de bandits, à quelques communautés isolées ou encore au centre religieux d'une secte déjantée.

En dehors des grandes métropoles présentes sur la carte, il existe partout des gens plus ou moins organisés en communautés, en bandes ou en clans. Cette incertitude géographiques rend les voyages hasardeux mais combien fascinants.

la France des Cendres
Cliquer sur l'onglet "Le Monde" en bas à gauche puis sur " la France des Cendres" pour avoir une description des principales communautés de l'ancien territoire français.

Le Bouddhisme Mahâyâna

je détaille cette religion en particulier puisqu'elle va être utile pour un de ses fervents pratiquants qui est parmi nous dans cette partie.

Origine : Le bouddhisme est une des rares religions non occidentales ayant réussi à survivre en Europe et plus en particulier en France. La raison à ceci est que le jour où tout changea, le dalaïlama était en France en voyage avec tout ses suivants. Il mourut lors des premiers jours mais ses suivants trouvèrent en un bébé de 2 semaines nommé Didier Faivez d'un petit village des alentours de paris.
Le groupe mené par le jeune Didier partit en exode et s'installa dans les hautes-Pyrénées après 12 ans d'errance. Didier fut consacré dalaïlama à l'age de 12 ans et devint Didier Bannishanta Ier, il l'est toujours aujourd'hui à plus de 80 ans.
une grande communauté mixte s'est installée autour du monastère juché sur un piton rocheux du massif pyrénéen, fruit du mélange de peuple venant de tout horizon, qui assurent la sécurité et la logistique du monastère.

Dogme : Les sermons du bouddha d'Avant forment encore aujourd'hui les vérités fondamentales qui forment "la Bonne Parole" :
- La vie est douleur, souffrance, impermanence.
- La source de ces imperfections, c'est le désir de posséder le bonheur et l'attachement à la vie.
- Supprimant la cause, on annule l'effet. Si l'on supprime le désir, la douleur n'a plus de raison d'être.
- Pour supprimer le désir, il faut mener une vie pure et sans égoïsme.

Les rites : Le 8 avril : naissance du bouddha ; le 15 juillet : mort du bouddha ; début septembre : la fête des récoltes.
Ces 3 célébrations annuelles donnent lieu à des cérémonies impressionnantes et des réjouissances méditatives.

Organisation : Le dalaïlama est bien sûr le "Big Boss" qui dirige tant le spirituel que le temporel depuis son monastère des Pyrénées. Chaque monastère à son lama (abbé), ses prieurs et enfin ses moines. C'est une organisation simple mais fonctionnelle et qui a fait ses preuves. Les laïcs bouddhistes entretiennent les religieux qui prient pour eux, c'est ainsi que les moines ne meurent pas de faim. Dans les endroits où il n'y a pas assez de bouddhistes pour nourrir les moines, ceux-ci se livrent sans rechigner aux tâches agraires et mettent en valeur des maraichages autour de leur monastère comme c'est le cas à Rennes.
Cette philosophie séduit de nombreuses personnes dans toutes les communautés de taille conséquente, tant les gens en ont assez de la violence omniprésente qui les entoure. on trouve donc des monastères dans la plupart des cilles importantes de France et d'Espagne. De plus, de nombreux bouddhistes parcourent seuls ou en groupe les routes du pays pour propager "la Bonne Parole" à toutes les populations qui en expriment le besoin. Ces moines errants sont également à la recherche d'une communauté où ils trouveront suffisamment d'oreilles attentives pour pouvoir y poser les premières pierres d'un nouveau monastère.